Suite à la mobilisation du 24 janvier, l’Etat a entendu une partie de nos revendications.
Le préfet de la Dordogne a annoncé une rallonge du fond d’urgence dans le respect des règles des minimis. Cette rallonge vient compléter les 1,74M€ débloqués l’an dernier. Le plafond des minimis néglige toujours les exploitations agricoles les plus impactées et qui par conséquent auraient besoin de plus d’aides. Ce n’est toujours pas la perte de récolte due à un évènement climatique quiest aidée entrainant une forte iniquité. Le réglementation européenne des minimis est déconnectée de la réalité des exploitations périgourdines touchées par cette tempête de grêle. Les exploitations qui en ont le plus besoin sont encore mises de côté, le combat doit se poursuivre!
La direction départementale des Finances Publiques annonces, suite à notre demande, un dégrèvement TFNB au plus proche de la réalité du terrain. Les 57 communes au coeur de la zone sinistrée ont obtenu 100% de dégrèvement TFNB sur les terres cultivées. Pour les prairies, le taux de dégrèvement est porté de 30 à 50 %. Nous avons proposé un dégrèvement individualisé dans le cas où les agriculteurs ont subi des pertes supérieures au dégrèvement prévu. Dans cette situation, la DDFIP appliquera un taux de dégrèvement différent pour tout agriculteur adressanr une déclaration sur l’honneur.
La mobilisation de tous a permis ces avancées, continuons cet effort pour ne laisser aucun agriculteur de côté. Nous réitérerons notre invitation auprès du ministre lors du Salon international de l’Agriculture à Paris.