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Eau et violence

Samedi 25 mars 2023, la manifestation interdite à Ste Soline, a été le théâtre de violences et de saccages. Ces actions de désobéissance civile ont été pilotées et revendiquées par les organisateurs, malgré l’interdiction par les arrêtés préfectoraux au vu des risques de violence.
Les manifestants ont notamment détruit l’outil de travail d’un jeune agriculteur en polyculture élevage. Ils ont également piétiné et détruits plusieurs hectares de culture. Quelle honte ! Nos réseaux demandent des condamnations fermes et rapides.
Pourtant, les agriculteurs touchés par ces actes de vandalisme, participent activement à nourrir les Français.
Le mensonge est utilisé à outrance par les organisateurs pour stimuler cette violence et le saccage des installations.
Rappelons les faits, exacts et vérifiés :
– La réserve de ce secteur bénéficiera à 24 agriculteurs. Sur l’ensemble du projet du bassin de la Sèvre Niortaise, ce sont 450 agriculteurs (45% des exploitants du bassin)
.
– Volumes et autorisations sont gérés par l’EPMP. La coopérative de l’eau ne gère que les installations matérielles. L’accès à l’eau est conditionné au respect d’un protocole pour une agriculture durable (réduction de phyto, plantation de haies, agriculture bio). L’eau et sa gestion ne sont donc pas « accaparées » par les agriculteurs.
– C’est une coopérative gérée par les 450 agriculteurs qui porte le projet. Les exploitations sont en moyenne de 80 ha et ne dépendent d’aucun groupe ou capitaux extérieurs, bien loin du cliché de l’agrobusiness.
– Tous les recours sont terminés sur les réserves en cours de construction. Le tribunal administratif de Poitiers a autorisé la construction des 7 premières réserves.
Nos réseaux appellent au calme, et au respect du travail des agriculteurs. La guerre de l’eau doit restée pacifique et s’appuyer sur des données scientifiques, bien loin des mensonges de l’idéologie écologiste.

 

 

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